Le régime iranien a donc décidé de noyer dans le sang la révolte de sa population au lendemain de la publication des résultats controversés du scrutin du 7 juin. Il a aussi choisi le huis clos, l’arrestation des opposants, la violence à l’égard de toute velléité de contestation.
La population iranienne cherche à se libérer du joug de la dictature qui prévaut à Téhéran depuis trois décennies. Elle demande la transparence et la vérité sur les accusations de fraude en faveur du président sortant Ahmadinejad. Elle réclame aussi la fin de la dictature. Ces requêtes sont légitimes et méritent le soutien de tous les démocrates.
Je suis très admiratif du peuple iranien, de son audace, de son combat pour les libertés.
Le régime iranien montre une fois de plus qu’il est non seulement dangereux pour la sécurité du monde mais aussi dangereux pour son propre peuple.
Le gouvernement belge doit convoquer l’ambassadeur d’Iran à Bruxelles pour lui exprimer notre vive protestation quant à la brutalité de la répression et pour lui demander que cessent les arrestations, l’interdiction faite aux médias de couvrir les évènements et les brutalités à l’égard des manifestants.
Le gouvernement belge ne doit pas reconnaître les résultats du scrutin sans qu’un recomptages indépendant ait eu lieu et doit proposer une réaction collective des 27 membres de l’Union Européenne. Cette réaction doit notamment inclure l’accueil des blessés cherchant asile dans nos ambassades comme le demande Shirin Ebadi.