Le blog de Georges Dallemagne

Un vent nouveau souffle sur Woluwe-Saint-Pierre

Enfin! Quel soulagement! Notre nouveau bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre a pu entrer en fonction officiellement et tenir son premier conseil communal ce mardi 26 mars. Mais ne vous inquiétez pas, Benoit Cerexhe n'a pas attendu son entrée officielle pour se mettre au travail… Moi non plus d'ailleurs, en tant que chef de groupe cdH.  Benoit Cerexhe l'annonçait il y a quelques semaines "un vent nouveau souffle sur Woluwe-Saint-Pierre". Et bien, après avoir assisté au conseil de ce mardi, le moins que l'on puisse dire, c'est que ça souffle, ça souffle fort même!

Qu'est-ce qui va changer? Le fond et la méthode, l'esprit et la manière. Si tout n'était pas mauvais dans le passé, loin de là, la note de politique générale mise en place ce 26 mars apporte néanmoins une nette évolution, un profond changement. Dans le fond, comme dans la forme.

Dans la forme, il suffit de jeter un oeil aux notes de l'accord de majorité de 2007 et de l'actuelle: l'ancienne note ne faisait que quatre maigres pages, l'actuelle offre pas moins de 26 pages d'engagements. Des pages tassées, précises, factuelles avec lesquelles les quatre pauvres petites pages de 2007 ont bien du mal à rivaliser…

Sans doute aussi parce que dans le fond, ça change pas mal aussi. Fini les effets d'annonce! Se cacher derrière des "lignes directrices" qui, du propre aveu de l'ancienne majorité, pouvaient être modifiées au gré de la conjoncture.

En 2013, avec la nouvelle majorité, le mot d'ordre c'est : l'engagement.

Un engagement, c'est du sérieux, c'est quelque chose de fort. C'est une forme de contrat que l'on passe avec ses citoyens. Près de quarante fois, le mot revient dans cette note, et croyez-moi, nos objectifs seront accomplis. Avec l'intérêt général en point de mire.

Ce qui change encore? Ça n'a l'air de rien comme ça, mais dorénavant, le Collège travaillera enfin de façon… collégiale. On évitera dorénavant qu'un échevin agisse en ignorant ce que fait son collègue. La gestion communale, ça se fait en équipe. Il fallait le rappeler: c'est maintenant chose faite. Et ce qui vaut pour le sport vaut aussi pour la politique communale: en travaillant ensemble, c'est toute l'équipe qui gagne. Une équipe forte, mais aussi ouverte: pas question d'ignorer l'opposition. Parce que nous croyons au débat constructif.

Un vent de changement souffle sur Woluwe-Saint-Pierre donc. Un vent, une force tournée vers l'épanouissement de chaque habitant. Que ce soit dans la politique de sécurité, en matière de logement (avec notamment la création d'un plan pluriannuel du logement durable), en matière de nuisances et de pollutions, tout est mis en oeuvre pour laisser une place à l'épanouissement de chacun. Bien sûr, ces mesures ne sont qu'une part infime de nos engagements. Je pourrais encore vous parler de notre nouvel échevinat de la famille, des nouvelles classes prévues à l'école de Stockel et de Jolibois, et de toutes les démarches entreprises pour offrir un enseignement de qualité, pour tous. Des travaux de voirie, des projets de développement économique et de dynamisme commercial et du sport avec de nouveaux terrains prévus au Parc Parmentier, au Parc de la Woluwe ou à Sportcity. Oui, je pourrais encore vous parler de tas d'autres choses, mais je préfère m'arrêter là et entreprendre dès maintenant tous ces projets qui feront de Woluwe-Saint-Pierre une commune encore plus belle, plus forte et plus ouverte. Pour ses habitants, tous ensemble :)

Chers amis,

Voici le texte de ma résolution sur la commémoration de 14 – 18, adopté en séance plénière à la Chambre à une large majorité. Seuls la N-VA et le Vlaams Belang s’y sont opposés. Cette résolution a été saluée par de nombreuses communes.

Certains pourtant, m'avaient mis en garde, m’avançant qu’il serait difficile de parler encore ensemble de cette page pourtant essentielle de la Belgique. Et pourtant, et grâce à l’aide de nombreuses personnes, ce fut loin d’être aussi compliqué que d’aucuns l’avaient imaginé.

Jugez plutôt : ce texte a réuni le maximum de signatures prévues par le Règlement, à savoir dix. Signatures issues de parlementaires de la majorité et de l’opposition.

N’oublions jamais l'horreur de cette guerre planétaire et absurde, qui fut appelée "grande" parce qu'elle dépassait toutes les précédentes par la terrible saignée qu'elle constitua en Europe et dans le monde.

Il est important de rappeler que la Grande Guerre fut la matrice du XXe siècle mais également de la Belgique d'aujourd'hui.

Cette commémoration, c’est donc aussi une occasion exceptionnelle de célébrer les valeurs pour lesquelles nos soldats sont tombés et les Belges ont tant souffert, et qui fondent encore notre société aujourd'hui. J'en cite quelques-unes: l'intégrité du pays, la liberté, la dignité, la démocratie, l'État de droit, le respect du droit international et la paix.

Avenir qui ne peut être fondé qu’avec des valeurs, pour lesquels nos soldats sont tombés et pour lesquels les Belges ont tant souffert. Valeurs qui fondent encore les bases de notre société aujourd'hui. J'en cite quelques-unes: l'intégrité du pays, la liberté, la dignité, la démocratie, l'État de droit, le respect du droit international et la paix.

Cette résolution se veut être un message fort pour que toute la Belgique, tous les Belges, à travers l'ensemble de nos institutions et de nos associations, développent une démarche puissante et concertée de commémoration et d'initiative, pas seulement pour honorer les morts et les souffrances, pas seulement pour célébrer une histoire tragique qui nous a tant marqués, mais pour l'avenir, pour l'avenir d'un pays et d'un continent qui ne sont pas à l'abri de dérives et de dangers, qui ne sont pas éternellement à l'abri de la guerre.

Comme le dit le texte de notre résolution, "commémorer, c'est choisir de se souvenir du passé pour donner un sens au présent et garantir un avenir."

Retrouvez l’intégralité de mon intervention à l’adresse suivante :

http://www.lachambre.be/doc/PCRI/html/53/ip134x.html

Visite au centre de démantèlement des obus de Poelkapelle (près d'Ypres)

Les services du SEDEE (Service d'Enlèvement et de Démantèlement des Engins Explosifs) retirent encore chaque année 20 à 25.000 obus du sol belge, soit 250 tonnes par an. La toute grande majorité de ces munitions datent de la guerre 14-18!

Ils répondent à plus de 3000 demandes d'intervention par an. La toute grande majorité de ces munitions datent de la guerre 14-18! En effet on estime que 30% des millions d'obus lancés pendant ce conflit n'ont pas explosé en atteignant leur cible.

"Nous recevons encore tous les jours des munitions chimiques" nous a déclaré le commandant de la base de Poelkapelle, située à deux pas de Langemark la localité où furent utilisés les gaz de combat pour la première fois dans l'histoire de l'humanité en 1915. Ces munitions contiennent divers composants chimiques extrêmement dangereux dont le phosgène, l'ypérite, et le gaz moutarde.

Au rythme actuel, il faudra au moins 3 ans pour démanteler/détruire les stocks connus de munitions chimiques (2000/an). Sans compter celles qui sont découvertes tous les jours.

Découvrez le reste des photos de cette journée sur le blog :)